Derviches
Hugo Verlinde, 1992
Film au format DV
SUJET
Août 1992. Je travaillais durant une semaine entière dans le noir avec une caméra super 8 mm en mode image par image. En voyant se dessiner lentement une image à l’écran, j’imaginais ce que ces images pourraient rendre un jour dans leurs métamorphoses.
Avec une image seule pourtant, l’impression très réelle déjà d’un contact avec ce qui était présent derrière l’image… L’impression d’effleurer le langage formel et mathématique des modèles.
L’une après l’autre, chacune des images semblait me chuchoter à l’oreille :
« Plus de mouvement. Plus d’espace…»
Aujourd’hui je continue de développer ce laboratoire de formes que constituent les Derviches. J’ai pu tester des milliers d’équations et c’est seulement un petit nombre de ces modèles qui vient alimenter souterrainement les images des films comme des installations.